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En regardant autour de soi, on constate que la consommation est présente sous différentes formes. On consomme des produits et des services qui nous sont nécessaires, puis d’autres qui sont plutôt pour le plaisir et/ou le confort. La consommation répond donc en premier lieu aux besoins, et en second, aux désirs.
Prenons un instant pour réfléchir à ce dont nous avons réellement besoin, en répondant à la question suivante : avons-nous besoin d’un service ou d’un bien ?
Quelques exemples concrets : Avons-nous besoin de nous déplacer ou d’une voiture ? De tondre sa pelouse ou d’une tondeuse ? De percer un trou dans le mur ou d’une perceuse ?
Si nous faisons un léger pas de côté et changeons notre mode pensée sur notre consommation, nous constatons souvent qu’il n’est pas nécessaire de faire un achat pour répondre à un besoin.
Reprenons l’exemple de la perceuse. Si nous sommes un·e grand·e bricoleur·se et que nous manions la perceuse de façon régulière et fréquente, l’achat d’un tel outil peut s’avérer nécessaire.
Mais si nous utilisons une perceuse 2 ou 3 fois l’an, son achat est-il dans ce cas indispensable ?
- On peut demander à un voisin ou ami de nous la prêter le temps des travaux.
- On peut également se tourner vers la location.
- On peut envisager un achat collectif avec d’autres personnes.
Et inversement, si nous disposons de matériel ou autres que nous utilisons peu, nous pourrions imaginer en faire profiter nos proches.
De nombreuses initiatives proposent des prêts entre voisins avec des systèmes d’affichage, d’étiquettes ou directement sur des plateformes en ligne.
Par exemple l’association Voisins Solidaires, en partenariat avec le Ministère de la Transition écologique et l’ADEME a conçu un kit de posters à télécharger et imprimer pour partager, échanger, donner ou encore réparer des objets entre voisins